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dimanche 21 septembre 2008

écran de fumée

Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

Etude épidémiologique, ou manipulation ?

Rev Epidemiol Sante Publique. 2008 Aug 12.

Résumé PubMed

Voici un résumé succinct et des réflexions concernant l’article que la Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique a accepté, à mon avis fort courageusement, de publier.

Le rapport " Lifting the SmokeScreen, 10 reasons for Smoke Free Europe " a été lancé en 2004 et publié en février 2006 sous l’égide de l’European Respiratory Society, de Cancer Research UK, de l’European Heart Network et de l’Institut National du Cancer. Pour la France, il dénombre 5863 décès (au mort près !) par exposition au tabagisme passif. Cela fait plus que doubler les évaluations précédentes les plus pessimistes. Ce "travail" a ainsi justifié les mesures draconiennes d’interdiction de fumer en Europe. Les estimations pour tous le pays européens sont à l’unisson.

Un "détail" devrait cependant,avoir soulevé un tollé dans les milieux scientifiques. Le rapport a insidieusement changé la définition du tabagisme dit passif (ou involontaire, ou environnemental) en cours depuis 30 ans. C’était le risque pris par les non-fumeurs inhalant involontairement la fumée des autres. Sous prétexte qu’il est difficile de fumer loin de soi-même, un fumeur inhale fatalement la fumée de la pièce où il fume. Le rapport inclut donc parmi les victimes du tabagisme passif une majorité de fumeurs actifs, dont il calcule ainsi la part "passive" du risque ! Quant aux vrais non-fumeurs, le rapport les estime à 1114 ! Encore calcule-t-il le nombre de non-fumeurs en retranchant de la population adulte le nombre de fumeurs, évalué selon les pourcentages donnés par quelques sondages. Il inclut donc parmi les non-fumeurs une bonne proportion d’anciens fumeurs, dont le risque ne s’annule pas du jour au lendemain (le risque de cancer est encore doublé 10 ans après l’arrêt).

Mais selon le lieu d’exposition, 1007 décès seraient liés à l’exposition à domicile au tabagisme du conjoint. Tant que des policiers n’auront pas le droit d’enfoncer les portes des appartements pour verbaliser le délinquant, les législations restrictives n’ont guère de chances de limiter ce risque. Restent 107 expositions au travail, dont 6 dans le groupe des hôtels, restaurants, bars et discothèques qui ont fait l’objet de la dernières vague d’interdictions. On croit rêver en entendant affirmer sans vergogne que l’interdiction de fumer dans ces lieux aurait provoqué en janvier dernier une baisse spectaculaire de 17% des hospitalisations pour infarctus !

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JPEG - 32.1 kio
Big Smoke

Ce rapport a été présenté lors d’une Conférence pour une Europe sans fumée, tenue à Luxembourg, sous présidence luxembourgeoise de la Communauté Européenne. Elle réunissait organismes de santé, chercheurs renommés (sic !) syndicats, inspecteurs de la santé, Commission Européenne et politiciens, dont 10 ministres ou ex-ministres de la santé. Mais le point à mon sens qui lui donne un éclairage particulier est qu’elle était sponsorisée par Pfizer et GSK !  [1] Quelle belle coïncidence, à la veille du lancement du Champix°, et quand le Zyban°  [2] avait besoin de redorer son blason, que la publication de cette nouvelle, justifiant la chasse aux fumeurs dans toute l’Europe ! Sans commentaires.

C’est oublier un peu trop vite que si le non-fumeur est à juste titre incommodé par la fumée des autres et mérite d’en être protégé, la véritable victime du tabac est le fumeur. Loin de l’aider à s’arrêter, comme l’analysent si bien les psychologues genevois Falomir et Mugny [3], la réaction naturelle à cette agression est qu’il se mure dans un tabagisme barricadé. Et l’on s’étonne que la prévalence du tabagisme augmente chez les Irlandais qui nous ont devancé dans cette politique répressive, et chez les jeunes en France.

La fin ne justifie pas les moyens. Le mensonge décrédibilise les meilleures causes.

Post Scriptum :

Application de l’article L4113-13 du CSP et déclaration d’intérêt du Professeur Molimard : Voir l’article de présentation de cette rubrique

[1comme l’indique la page 4 de ce rapport : "organised by the commissioning organisations of this report with sponsorship from GlaxoSmithKline and Pfizer"

[2Le Champix° (varénicline) et le Zyban° (bupropione) sont commercialisés pour l’aide au sevrage tabagique respectivement par les firmes Pfizer et GSK

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  • dimanche 12 octobre 2008 - par docteurdu16 Repondre

    Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

    Chers amis,

    Vous êtes des fans du professeur Molimard et la critique qu’il a faite du rapport sur le tabagisme passif patronné par le Parlement européen paraît justifiée sur le plan scientifique.

    D’un point de vue idéologique, je suis assez surpris que le professeur professe des idées sur les campagnes anti tabac qui pourraient faire accroire que ce sont des campagnes liberticides.

    Ayant lu ses textes fondateurs à l’attention du grand public qui sont une bouillie idéologique associant la théorie des trois cerveaux et la théorie freudienne, je constate que les buts du professeur Molimard sont les suivants :
    1) imposer son association, 2) faire de la tabacologie une spécialité à part entière, 3) médicaliser, ou plutôt psychiatriser l’arrêt du tabac,avec des prescriptions d’antidépresseurs (qui, bien entendu ne seraient pas les mêmes que ceux prônés par glaxo et pfizer, respectivement zyban et champix), 4)mettre les généralistes sur la touche puisque n’ayant pas le diplôme ad hoc et / ou publié des articles scientifiques (sic).

    Permettez-moi de vous dire que l’arrêt du tabac n’est pas seulement la chasse gardée du professeur Molimard et que les médecins généralistes au courant de la littérature et des pratiques (forts de leur expertise interne et externe) sont aussi capables que les tabacologues freudodépressifs, de prendre en charge des patients fumeurs.

    Ce n’est pas parce que le professeur Molimard ne déclare pas de conflits d’intérêt qu’il n’a pas intérêt à ce que les médecins généralistes non formés par lui soient considérés comme des crétins, voire des hygiénistes et des liberticides.

    Jean-Claude Grange, médecin généraliste.

    • lundi 13 octobre 2008 - par Robert MOLIMARD Repondre

      Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

      Je comprends très bien, cher Confrère, vos réserves à l’égard d’une Nomenclatura que vous m’estimez représenter. Voici quelques réponses à vos interrogations légitimes. Mais laissez moi vous dire que, hormis que vous reconnaissez que mon article serait scientifiquement valide, vous avez tout faux.

      1.- Je n’ai jamais écrit que les campagnes anti-tabac étaient liberticides. Ce sont les lois basées sur les manipulations que je dénonce qui le sont.
      2.- Lorsqu’elles sont évaluées, ce qui est exceptionnel (Voir le cours du DIU de tabacologie de P. ARWIDSON accessible sur http://tabacologie.fr), elles se sont avérées inefficaces. Très coûteuses, elles sont basées sur des idées primaires, "de bon sens", qui ne tiennent pas compte des connaissances sur la psychologie des fumeurs (cours de J. FALOMIR). Elles ne font qu’enrichir des agences de communication, au dépens d’actions basées sur une véritable recherche scientifique sur le tabac et le tabagisme, laquelle n’existe pas.
      3.- Vous n’avez pas compris ce que vous appelez ma théorie des 3 cerveaux. Elle n’a strictement rien de freudien. C’est de la neurophysiologie. Le cerveau robot, ce sont les contrôles automatiques, essentiellement bulboprotubérantiels. Vous pouvez faire toutes les psychanalyses du monde, vous ne contrôlerez ni la faim ni la soif, ni la température, la pression artérielle ou la respiration. Le cerveau raison est essentiellement centré autour de l’activité frontale, et le cerveau affectif dans les centres diencéphaliques.
      4.- Je n’ai pas d’association à promouvoir. J’avais fondé la Société de Tabacologie pour promouvoir la recherche. Ce fut un échec. Après une véritable OPA menée par Big Pharma je n’ai pas voulu continuer à donner ma caution à une association désormais simple auxiliaire de marketing du Champix et du Zyban.
      5.- Je n’ai jamais proné l’utilisation d’antidépresseurs. Je n’en ai jamais prescrit. Il y a des fumeurs qui dépriment. Je laisse à leur généraliste le soin de les prendre en charge.
      6.- J’ai fondé il y a 26 ans ce Diplôme de Tabacologie. A 81 ans, je continue à l’organiser, tout à fait bénévolement. Vous ne pouvez pas me reprocher d’avoir créé cet enseignement, même si on peut parfaitement se former seul. D’ailleurs j’ai fait l’effort de mettre en ligne, accessible à tous, tous les cours et présentations powerpoint sur le site de la Faculté, accessible facilement par un lien par http://tabacologie.fr. Je suis certain que beaucoup de médecins, et en particulier généralistes, sont très efficaces avec leurs patients, puisque obtenir un arrêt du tabac est à mon sens plus une affaire de contact médecin-malade que de drogues, ce qu’hélas beaucoup de titulaires du diplôme n’ont que trop tendance à oublier.
      7.- Je suis habitué aux attaques, essentiellement du fait d’activistes anti-tabac ignares dont mon action menace le fonds de commerce, et de Big Pharma. Vu la vigueur de la votre, j’aimerais que vous m’assuriez qu’elle n’est pas sous-tendue par quelque conflit d’intérêt.

      Cordialement votre

      • lundi 13 octobre 2008 - par Luc Dussart Repondre

        Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

        Je ne sais pas combien de ’Professeurs’ de médecine participent activement au Formindep mais nous avons ici un exemple intéressant de la césure qui se creuse entre les professionnels de terrain et les hospitaliers-enseignants.

        Les actions récentes de l’URML de la Réunion laissent penser qu’il y a comme une rébellion des médecins généralistes à l’encontre des spécialistes et des leaders d’opinion en lien avec l’industrie, entre ceux qui pratiquent la clinique et ceux qui font des recherches et de la théorie. C’est intéressant à observer pour le Formindep il me semble. L’information indépendante a plus de chance de suivre un parcours ascendant terrain —> spécialiste et l’information dépendante prenant préférentiellement le chemin descendant inverse...

        D’une façon générale, il y aurait donc avantage à amplifier et agréger les petits messages de la base pour assurer une meilleure indépendance des allégations véhiculées. Je relève à ce titre un excellent ouvrage plein de bon sens écrit par un médecin généraliste parisien : Arrêt du tabac - Attention aux dangers ! du Dr Jacques Pieri (Le Cherche Midi, 2008).

        Nous (les patients) aurions tout autant l’utilité d’agrégateurs de savoir-faire (pratique) que de professeurs agrégés en manque de financements pour leurs recherches. Qu’en pensez-vous ?

      • lundi 13 octobre 2008 - par docteurdu16 Repondre

        Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

        Monsieur,

        Je suis assez surpris de votre réponse qui indique que vous ne m’avez pas lu, que vous n’avez pas répondu à mes interrogations et que vous n’êtes pas habitué à ce que l’on vous contredise.

        Je prends trois ou quatre points, n’ayant pas le temps de vous répondre au fond.

        Point numéro 1 - Vous écrivez : « Vous n’avez pas compris ce que vous appelez ma théorie des 3 cerveaux. Elle n’a strictement rien de freudien. » J’ignorais que la théorie des trois cerveaux fût la votre... Et je vous remercie d’avoir bien voulu l’expliquer en quelques mots à un ignare, bien que cette théorie soit expliquée dans tous les bons cours de sciences de la terre de classe de troisième. Quant à dire qu’elle n’a strictement rien de freudien, d’une part, c’est ce que j’ai dit, d’autre part, ce n’est pas si certain pour des raisons que, justement les sciences cognitives pourraient vous expliquer. Ce que j’ai voulu dire c’est que votre démarche allie la théorie des trois cerveaux et la vulgate freudienne réduites à leur plus simple expression. Ce qui, pour le moins, n’est pas une grande nouvelle.

        Point numéro 2 - Vous écrivez : «  Je n’ai jamais proné l’utilisation d’antidépresseurs ». Les lecteurs du formindep seraient avisés de lire l’entretien que vous avez accordé en février 2004 et que l’on retrouve en ligne sur Internet http://www.linternaute.com/femmes/itvw/0402molimard.shtml
        J’en citerai un seul passage qui est votre réponse à la question : Vous évoquez une certaine angoisse, voire une dépression cachée, chez les fumeurs. La solution vient-elle des antidépresseurs ? Oui tout à fait, mais il faut relativiser sur la gravité de la dépression. A l’arrêt du tabac, beaucoup de gens présente une petite manifestation dépressive, sans conséquence, qui disparaîtra au bout de quelques jours ou semaines. C’est une frustration, un deuil que l’on fait : c’est normal de se sentir un peu déprimé. Mais ce n’est pas une dépression organique.
        Par contre, il y a en a qui font des vrais dépressions à l’arrêt du tabac, d’où l’intérêt d’aller dans des consultations de tabacologie afin qu’elle soit démasquée rapidement .

        Point numéro 3 -Vous ajoutez également : « En effet, dans nos consultations, on réalise un test, qui permet de dépister des dépressions masquées. A l’arrêt du tabac, ces personnes risquent non seulement de déclarer leur dépression, mais aussi de ne pas réussir à arrêter la cigarette. On leur propose donc d’abord un traitement antidépresseur, avant de conseiller au patient de s’arrêter. »

        Je serais ravi que nous puissions disposer des publications concernant ce test : ce serait une contribution manifestement décisive à la compréhension des phénomènes dépressifs de nos sociétés mais je laisserais cela, pauvre médecin généraliste, à nos confrères psychiatres pour qu’ils en jugent.

        Point numéro 4 -Vous écrivez dans votre réponse (et après que vous eussiez suggéré que je vous avais rattaché à la Nomenclatura, ce qui est un pur effet de votre imagination) : « Je suis habitué aux attaques, essentiellement du fait d’activistes anti-tabac ignares dont mon action menace le fonds de commerce, et de Big Pharma. Vu la vigueur de la votre, j’aimerais que vous m’assuriez qu’elle n’est pas sous-tendue par quelque conflit d’intérêt. »

        Là, je souris. De quoi m’accusez-vous ? D’être téléguidé par Big Pharma ? D’être ignare ? Voulez-vous que je devienne transparent ? Voulez-vous mon pedigree, ma race, ma religion, mon compte en banque, mes comptes en action ? Je suis un ex fumeur, et alors ? Comment vous assurer que mon attaque (sic) n’est pas sous-tendue par quelque conflit d’intérêt ? Seriez-vous l’arbitre des élégances de la lutte contre le tabac ? Seriez-vous le justicier de la médecine ? Vous publiez des listes positives de tabacologues diplômés, publierez-vous des listes négatives ?

        Je vous communiquerai, hors formindep et si vous le souhaitez, pour ne pas faire de la publicité pour moi-même, comment lire mon webzine et comment lire mon blog qui, quand vous les lirez, vous paraîtront manifestement assujettis à Big Pharma.

        Je maintiens cependant les points 2) et 4) de mon courrier et vous réponds : non, la tabacologie n’est pas et ne doit pas être une spécialité différente de la médecine générale, non, les médecins généralistes n’ont pas besoin de votre diplôme pour exercer la médecine générale (et s’occuper des fumeurs).

        Généralistement vôtre.

        Docteur Jean-Claude GRANGE
        16, rue Blaise Pascal
        78200 – Mantes-La-Jolie

        • samedi 18 octobre 2008 - par Dominique DUPAGNE Repondre

          Le rapport européen "Lifting the SmokeScreen"

          Je suis assez surpris de votre réponse qui indique que vous ne m’avez pas lu, que vous n’avez pas répondu à mes interrogations et que vous n’êtes pas habitué à ce que l’on vous contredise

          Bonjour Jean-Claude

          C’est l’hôpital qui se fout de la charité :-)

          Sérieusement, est-ce que tu te relis toi-même ?

          J’ai rarement vu chez une même personne un tel mélange d’agressivité et de mauvaise foi. Tu deviens une vraie légende du Web Santé.