En réponse à :
Nous sommes déprescripteurs
Ce terme de déprescription évoque de facto la surprescription et donc la surmédicamentation (et en filigrane la surmédicalisation).
La surprescription dit que nous ne soignons pas de façon appropriée (effets indésirables parfois mortels, interactions médicamenteuses, hospitalisations inappropriées, etc.). Elle évoque le gavage et la gabégie. Elle évoque les liens d’intérêts coupables du monde de la médecine avec l’industrie, liens que cette dernière contracte en permanence avec les étudiants, les enseignants et les soignants de terrain.
Au contraire, la déprescription est la prise de conscience de ce trop plein et la mise en pratique du sevrage à l’égard des influences néfastes qui nous poussent à empiler les lignes sur l’ordonnance.
Post Scriptum :
avec la participation de 4 membres du Formindep : Jean Claude Salomon, Francois Pesty, Philippe Nicot et Louis-Adrien Delarue
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