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Le 04 février 2014, François Hollande a présenté le 3ème plan Cancer

Parmi les différentes propositions de ce plan, l’une retient l’attention du Formindep. Il s’agit de l’objectif de vacciner largement contre le papillomavirus.

Le Président de la République déclare :

« Le cancer du col de l’utérus est le seul – je dis bien le seul – pour lequel il existe un vaccin, et pourtant, en France, ce vaccin n’est administré qu’à 30 % des jeunes filles. C’est une source nouvelle d’inégalités. Certes, je connais les réserves que suscitent des campagnes mal conçues de vaccination mais ce vaccin a fait la preuve de son efficacité. Aussi, d’ici cinq ans, nous doublerons la couverture vaccinale contre le cancer du col de l’utérus, ce qui permettra son éradication à terme ».

Le plan stipule que l’objectif est d’« améliorer le taux de couverture de la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus en renforçant la mobilisation des médecins traitants et en diversifiant les accès, notamment avec gratuité, pour les jeunes filles concernées ». Pour cela un indicateur sera introduit « dans les rémunérations sur objectifs de santé publique des médecins traitants un indicateur de progrès de la vaccination anti‐HPV  » [1].

Cependant si le vaccin a pour but de faire baisser le nombre de dysplasies de haut grade, l’efficacité à protéger les populations vaccinées contre les cancers du col de l’utérus n’est pas démontrée. La Revue Prescrire© en 2007 concluait : « L’incidence des dysplasies de haut grade est ainsi réduite… L’effet en terme de prévention des cancers du col utérin n’est pas démontré : un suivi prolongé et attentif des populations vaccinées est nécessaire. »
 [2]

En France, deux vaccins sont commercialisés et remboursés à 65 % : le Gardasil® de Sanofi-Pasteur-MSD et le Cervarix® de GlaxoSmithKline.
Cette forte incitation à réaliser le vaccin se fait alors que le 17 décembre 2013 : « Neuf femmes victimes des effets néfastes présumés du vaccin Gardasil ont déposé plainte mardi contre X pour « atteinte involontaire à l’intégrité physique et tromperie aggravée » au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) » [3].

Depuis une semaine, deux informations permettent d’éclairer cet objectif du plan cancer.

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 Ainsi, dans le livre « Omerta dans les labos pharmaceutiques », Bernard Dalbergue, ancien médecin chez MSD (firme commercialisant l’un de ces vaccins) et la journaliste Anne-Laure BARRET expliquent les manœuvres des firmes, notamment dans le cas de ces vaccins, pour arriver à leur fin : servir leur intérêt.
 Dans le Canard Enchaîné du 12 février 2014, Isabelle BARRE explique comment cet objectif de vaccination a été poussé au ministère de la santé par une directrice adjointe de la Direction Générale de la Santé dont le beau-fils est directeur de la stratégie de la firme Sanofi (commercialisant l’un des vaccins). Car l’un des freins à cette vaccination tient dans les 35% du prix du vaccin que toutes les jeunes filles ne peuvent pas payer et qui va être financé par la collectivité. Le Canard Enchaîné chiffre l’addition entre 350 et 420 millions d’euros en 5 ans. Une aubaine pour les firmes pharmaceutiques.

En 2010 déjà Catherine Riva et Jean Pierre Spinosa dans leur livre La piqûre de trop ? Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le
cancer du col de l’utérus ?
apportent les éléments factuels qui pointent toutes les incertitudes concernant le rapport bénéfice/risque du vaccin anti-HPV. Les auteurs mettent eux aussi en cause les conflits d’intérêts qui entourent ces vaccins.

Le Formindep publie ici la tribune du docteur Philippe de Chazournes, membre du conseil d’administration du Formindep et lanceur d’alerte de la première heure sur ce dossier. Une tribune qui dénonce les conséquences éthiques et sanitaires de tels objectifs du nouveau plan cancer, une tribune qui doit interpeller les différents décideurs, partenaires conventionnels, soignants et citoyens.

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