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Santé, le trésor menacé
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Pour la sécu et les syndicats médicaux signataires de la convention médicale :
la formation des médecins à la pensée critique est devenue superflue !
Des médecins formateurs et enseignants s’indignent
Neuf médecins formateurs et enseignants de médecine, pour la plupart membres du Formindep, interpellent les responsables actuels de la formation professionnelle conventionnelle (FPC) à propos de la suppression des séminaires de formations à l’analyse critique, et de ceux ayant trait à une formation médicale continue indépendante à travers des groupes d’échanges de pratiques.
Une attitude des gestionnaires de cette FPC (sécurité sociale et syndicats médicaux signataires de la convention) en totale contradiction avec l’analyse et les propositions du récent rapport de l’IGAS sur l’information des généralistes sur le médicament.
La réponse des gestionnaires de la FPC est en attente...
Et pendant ce temps les firmes se frottent les mains : grâce à ces messieurs de la FPC, les médecins continueront plus que jamais à ingurgiter leurs messages publicitaires et leurs repas, en les prenant pour de l’information.
Les patients ont pourtant tout à gagner à être soignés par des médecins pensants.
Téléchargez et diffusez ci-dessous la lettre de colère qu’ils ont adressée.
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lundi 10 décembre 2007 - par Richard Monvoisin Repondre
la formation des médecins à la pensée critique est devenue superflue !Bonjour, Richard Monvoisin, Université Grenoble 1. Je suis chargé de cours de développement de l’esprit critique et de zététique, et je témoigne que créer des enseignements spécifiques pour les étudiants eux-mêmes est un calvaire. Ne subsiste à Grenoble que deux petits modules (Initiation à l’esprit critique, et critique du message scientifique) pour les futurs pharmaciens. Pour les médecins, rien.
Pourtant, des enseignants bouillants à l’envie de s’y consacrer il y en a.
Inquiétant, non ?
Bien cordialement
RM-
lundi 10 décembre 2007 - par Repondre
la formation des médecins à la pensée critique est devenue superflue !L’enseignement médical dans sa grande majorité repose sur le bachotage à outrance ( PCEM1 et PCEM1bis, puis examen classant national...), il existe une grande résistance des étudiants en médecine à l’intégration de la lecture critique dans l’examen classant. Mais peut-être n’ont t-ils pas tout à fait tort. Un enseignement de pensée critique serait à mon sens plus pertinent.
Nous avons l’impression que certains n’ont pas intérêt à promouvoir des médecins "penseurs critiques", mais sans doute intérêt à élever des moutons...
Nous avons récemment rééditer un séminaire sur le thème de l’analyse critique de l’information médicale à Lille après le premier réalisé à Nice en mars. Nous pouvons dire que les participants ont tous été ravis, renforcés dans leur sentiment d’être des médecins pensant et capable de jugement et de critique pour un meilleur usage du soin.
Les animateurs et les experts étaient eux aussi enthousiastes et prêts à développer l’expérience.
Philippe Masquelier
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