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Santé, le trésor menacé
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Les facs de médecine les plus indépendantes vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique
La transparence est une course de fond- Loi "sunshine" : quatre ans et toujours pas appliquée

Dépistage organisé du cancer du sein
Un dépistage inadapté au génie évolutif de la maladie, condamné à l’inefficacité.- Démystifier le diagnostic précoce par la mammographie

François PESTY
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Articles publiés par cet auteur
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Quand l’hépatologie s’enhardit à propos de l’efficacité des nouveaux médicaments de l’hépatite C, mais reste muette sur les lourds liens d’intérêts qui l’unissent aux industrielsPublié le mardi 14 juin 2016
Alerté par les propos démesurés de quelques leaders d’opinion en hépatologie au sujet du bénéfice procuré aux patients par les nouveaux antiviraux dans l’hépatite C chronique, je commence par collecter leurs liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques présentes sur ce marché juteux, dominé par l’américain GILEAD Sciences et son SOVALDI®. En tirant sur la pelote de laine, je découvre la construction sous son emprise à l’occasion de l’élaboration du rapport ministériel « DHUMEAUX », d’une « redoutable machine de guerre » à dilapider l’argent public pour maximiser leurs profits. L’absence totale de gestion par les pouvoirs publics des lourds conflits d’intérêts de ces hépatologues a conduit au désastre financier que l’on connaît (1 milliard d’euros en 2014) sans que l’on sache vraiment quel en sera le bénéfice pour les patients. Les sanctions devraient être immédiates : Invalidation des recommandations « DHUMEAUX », ré-évaluation par la commission de la transparence de la place de ces médicaments dans la thérapeutique et surtout de la cible de patients à traiter, à commencer par une actualisation des données épidémiologiques qui datent de plus de dix ans.
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Les leaders d’opinion d’une firme pharmaceutique influencent la rédaction du PointPublié le vendredi 11 avril 2014
Soixante-dix huit oncologues tombent à bras raccourcis sur un journaliste, et « cassent » son article pour défendre un médicament onéreux mais peu efficace d’après la Revue Prescrire : ils avaient omis de déclarer leurs conflits d’intérêts majeurs.
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Les dernières recommandations européennes, américaines et françaises sur la prise en charge des dyslipidémies sont farcies d’intérêts et fortement biaisées Publié le dimanche 24 février 2013
En attendant la publication imminente des nouvelles recommandations américaines pour la prise en charge du patient dyslipidémique, il est intéressant d’analyser les dernières mises à jour européennes, américaines et françaises sous l’angle du niveau de dépendance avec lequel elles ont été élaborées (liens d’intérêts des experts, choix des références bibliographiques et conclusion des recommandations) …